Aujourd'hui, ce sera un article consacré à la réflexion plutôt qu'à la photo. Réflexion axée sur ma conception du blog, et la liberté de le faire évoluer comme je l'entends et avec qui je l'entends.
Libre
Alors oui, pourquoi mon blog?
Au départ, hier et aujourd'hui encore, ce blog a été créé dans le but de partager avec vous mes photos du lac Saint-Point, et parfois d'autres lieux plus ou moins proches. Je vous présente des paysages au fil des saisons, un peu à la façon d'un bulletin informatif et météorologique du Haut-Doubs qui m'entoure.
Partager mes photos, découvrir les photos d'autres blogueurs en retour, apprendre en technique, évoluer... Ce blog m'a permis de faire des rencontres très riches, virtuelles puis parfois réelles, de vibrer à l'unisson sur le thème de la photo, puis quand l'amitié est bien ancrée, de partager d'autres choses, un peu plus personnelles.
J'aime les blogs pour cela.
Mais aussi pour cette raison-là : aller photographier est au départ un plaisir, et c'est parfois devenu un exutoire. Quand la morosité est là, prendre mon appareil et parcourir les rives du lac si changeantes avec la lumière, commencer à cliqueter et déjà élaborer une histoire au gré des clichés, l'histoire que je vais vous présenter ici, oui tout cela est parfois salvateur et me redonne le sourire. Sourire qui s'élargit quand je traite mes photos et leur donne vie sur l'écran tout en les accommodant de la petite histoire qui avait germé sur les chemins. Sourire épanoui quand je reçois ensuite vos commentaires.
Certains viennent en quête de "nouveaux amis blogueurs", ils viennent séduire pour mieux attirer à eux. Une petite phrase vite fait pour qu'on aille cliquer à notre tour sur leur blog, et ainsi allonger le nombre des lecteurs et des commentaires déjà impressionnant. Chez certains, plus de 50 commentaires par visite. Je suis admirative, mais aussi dubitative, surtout quand je vois la "pauvreté" des commentaires, laissés là pour la plupart juste pour faire acte du passage et espérer une trace écrite en retour.
Ce jeu du "je t'cris si tu m'écris" ne m'intéresse pas, comme je l'ai déjà dit ailleurs. Je n'ai pas le temps d'aller parcourir chaque jour 50 blogs et d'y laisser une trace. Pas le temps ni l'envie, je n'en vois même pas l'intérêt. Et tant pis si je perds alors des lecteurs potentiels.
J'aime mon petit noyau dur de commentateurs, de lecteurs, auxquels viennent parfois se greffer de nouveaux électrons qui vont, viennent, s'accrochent pour certains et deviennent ainsi partie intégrante du noyau, ou s'éloignent définitivement, déçus que je ne sois pas allée chez eux (parce que j'estime que leur blog est sans intérêt). Je suis désolée pour eux, mais je n'ai pas le temps de faire de la politique de blog, et l'hypocrisie n'est pas mon fort.
En résumé :
Quand j'aime je viens, même si ce n'est pas aussi souvent que je le souhaiterais.
Si je ne viens jamais, c'est que... je n'apprécie pas.
Oui, c'est cash et ça me fera perdre de nouveaux commentateurs potentiels, mais tant pis, ou plutôt tant mieux. Ceux-là ne m'intéressent pas. Comme je vous le disais, ce blog est avant tout informatif, il se veut un partage réel d'émotions sur mon environnement, et il continuera à être ainsi. Et vous qui l'aimez comme ça, c'est vous qui contribuez à enrichir ce blog. Merci à vous, fidèles lecteurs, qui me donnez l'envie de continuer !
Sur cet avis, promis, un retour rapide aux photos du lac gelé.
A très vite
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